TENAILLE DE VAULABELLE (Éléonore)


TENAILLE DE VAULABELLE (Éléonore) 1801-1859

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Biographie

Après une enfance passée en Bourgogne, Éléonore de Vaulabelle s’installe à Paris à la fin de la Restauration, où il rédige des articles dans plusieurs journaux satiriques ainsi qu’un pamphlet quotidien pour Le Figaro, où il côtoie Alphonse Karr et George Sand.
Il a écrit deux romans sous le pseudonyme d’Ernest Desprez ainsi qu’une autobiographie romancée : Un enfant. Il développe dans Les Femmes vengées une théorie inspirée de Molière : « Les femmes sont ce que nous les faisons. » Vaulabelle ajoute : « Si les femmes mentent, c’est que nous leur apprenons à mentir. » Mais c’est à la scène qu’il consacre l’essentiel de son œuvre sous le pseudonyme de Jules Cordier, la plupart du temps en collaboration avec Clairville. Seul le recueil de nouvelles Les Jours heureux a été signé sous son véritable nom.
S’il adhère en privé aux idées républicaines – sans doute sous l’influence de son frère aîné, Achille Tenaille de Vaulabelle, auteur de l’Histoire des deux Restaurations et ministre de l’Instruction publique sous la présidence du général Louis-Eugène Cavaignac en 1848 – au théâtre, il exprime son opposition au régime selon la mode de l’époque.

Œuvres

Théâtre