Marguerite (Nicolas CAMMAILLE-SAINT-AUBIN)

Drame en un acte, mêlée de pantomime, combats, etc., épisode du Moine, roman anglais.

Imprimé en 1797.

 

Personnages

 

MARGUERITE, femme de Baptiste, jupe rouge, avec une bordure noire dentelée corset puce, chemise retroussée sur le coude, collerette plissée autour du col

BAPTISTE, veste rouge, tombant à moitié des cuisses, culotte rouge à canon, ceinture bleue, col ouvert, bas bleus à larges coins blanc, bottines à entonnoir, toque grise, cheveux blancs

JACQUES, fils de Baptiste, gilet lie de vin, ouvert en carré sur la poitrine, chemisette dentelée, pantalon serré jaune, ceinture noire, garnie de deux pistolets, long poignard à gauche, perruque à la Brutus, chapeau à Henri, plume rouge, petites bottines, un grand manteau bleu en entrant

ROBERT fils de Baptiste, sans manteau, le gilet jaune, et le pantalon vert, un mousqueton en sautoir sur le dos

CLAUDE, postillon, petit tokei noir, cheveux courts, veste et pantalon bruns galonnés sur les boutonnières, bavaroise de la veste brodée en or, col ouvert, large ceinture de cuir, traversée de rayes d’or

THÉODORE, fils de Marguerite, gilet et pantalon bleu de ciel, col ouvert, petite perruque à la Brutus, toque noir, souliers noirs à rosette bleue, bas blanc, ceinture rouge

RAYMOMD, amant d’Agnès, grand d’Espagne, habit de voyage, veste et pantalon jaune, avec crevasse rouge sur la poitrine, et sur le haut de la cuisse, col ouvert, une longue épée à l’antique, grand manteau rose doublé de blanc, toque noire, gants jaunes, ceinture blanche à transes d’or bottines

LINDERBECH, baron allemand, culotte noire, habit noir à la Sully boutonné dans toute sa longueur, petit manteau noir doublé de rouge, une épée antique en sautoir, une toque, des bottines

LA BARONNE, sa femme, grande robe rouge à soufflets bleue, collet à la Médicis, toque espagnole, souliers bleue clair

AGNÈS, sa nièce, corsage blanc, crevasse rose sur les épaules, collet à la Médicis, jupe blanche et longue à crevasse rose sur les côtés, souliers rose, crevasses blanches, toque espagnole violette

DOMESTIQUES, costumés à l’Espagnol

FEMME DE CHAMBRE, costumée à l’Espagnol

VOLEURS, costumés à l’Espagnol

GARDES, costumés à l’Espagnol

 

La scène se passe en Espagne, aux environs de Tolède, dans le quinzième siècle.

 

Le théâtre est coupé par moitié avec un mur ; à droite du spectateur est une chaumière, de côté et d’autre des chaises de paille, une petite table en avant de la cheminée, papier, plumes, écritoire dessus ; l’escalier est à jour ; sur le mur transversal, du côté de la chaumière, à l’encoignure de l’escalier, un râtelier propre à recevoir des fusils, des sabres, etc. dans le fond de cette chaumière, un escalier de meunier, qui conduit à une chambre, dont la porte est sur le mur du milieu du théâtre ; au pied de cet escalier, dans le fond, est une porte qui donne sur la campagne. Sur le devant de la scène, du côté des coulisses, une cheminée. À gauche du spectateur, presqu’au niveau du bout du mur, est une chambre supporté par une arche, en bois. La fenêtre a deux battants, qui s’ouvrent sur la cour, au bas est une cour flanquée d’arbres sur le côté de la coulisse. Dans cette chambre un lit, garni d’une couverture verte. Un barreau de bois traverse la fenêtre et sert d’appui. À travers l’arche on distingue la campagne.

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