Le Délateur (Justin TAYLOR - Charles NODIER)

Drame en trois actes, traduit de l’italien de Camillo Federici.

Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Panorama Dramatique, le 30 octobre 1821.

 

Personnages

 

LE COMTE D’ORISTAN, chef de la justice criminelle, caractère très noble, une dalmatique en velours noir, doublée de satin couleur de feu, pantalon de soie noire, rhingrave et soubreveste couleur de feu avec fraise blanche, la toque, la ceinture, et les plumes noires

FERDINAND, secrétaire du comte d’Oristan, habit italien, du seizième siècle, violet et noir ; au second acte, son chapeau rabaissé, sa plume lui couvre le visage, il est enveloppé dans son manteau

LES ASSESSEURS de la justice, longues robes noires, toques italiennes du seizième siècle

AMBROSIO, vieux domestique du comte d’Oristan, haut de chausse à canons, manteau, les cheveux pendants sur les épaules

LE SERGENT, costume des gendarmes du seizième siècle : la barbe; le chapeau relevé à la François Ier, couvert de plumes rouges, la fraise blanche, bordée de noir, hallebarde ; les hommes d’armes ont le même costume

LE GEÔLIER, tunique brune, ceinture de cuir, Goura vénitien, de laine

LE GUICHETIER, caractère sévère, plus chargé que le précédent, même costume

UN HUISSIER, manteau noir, culotte à canons noirs, canne d’ébène à pomme d’ivoire, les cheveux longs et bouclés

TRISTAN, prisonnier calabrais, homme déterminé, barbe courte, cheveux longs, sans ordre, un mauvais pourpoint, une ceinture de drap noir qui fait plusieurs tours sur les reins des bas de laine grise qui ne sont pas attachés, des demi-brodequins de cuir écru, il a une chaîne aux pieds et aux mains

PIÉTRO, fils de Théodora Benamati, vêtements nobles, mais très délabrés, gris et noir, il n’a point de chapeau

LORENZO, fils de Théodora Benamati, même costume, un peu moins délabré

ANTONIO, artisan, pourpoint amarante, hauts de chausses gris, ceinture noire, une collerette, costume qui marque une certaine aisance

THÉODORA BENAMATI, robe de deuil ; au troisième acte, elle est coiffée de la bannette des matrones de Pise

LUCIA, femme d’Antonio, femme du peuple de Pise, mais fort soignée dans ses habits, elle a un collier d’or

DOMESTIQUES

TÉMOINS

GARDES

PORTE-CLEFS

 

La scène se passe à Pise, à la fin du seizième siècle ; le premier dans une salle d’audience du palais du comte d’Oristan ; le second, dans une chambre pauvre, et presque sans meubles, chez Théodora Benamati ; le troisième dans la prison.

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