DROUINEAU (Gustave)


DROUINEAU (Gustave) 1798-1878

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Biographie

Issu d’une famille de médecins de La Rochelle, il part pour Paris pour suivre des études de droit et pour y vivre de poésies. Il obtient dès 1826 un fort succès avec son drame romantique Rienzi, tribun de Rome qui fera le tour de l’Europe, connaîtra de nombreuses traductions et éventuellement inspirera Richard Wagner pour son opéra Rienzi, der letzte der Tribunen (1828). Ses pièces sont alors représentées sur les plus grandes scènes parisiennes : Théâtre de la Porte-Saint-Martin, Théâtre de l’Odéon, Théâtre de l’Ambigu-Comique etc.>
Son roman Ernest ou le travers du siècle publié en 1829 chez Timothée Dehay devient un véritable best-seller, inspirant même Balzac pour les Illusions perdues (1837). Les romans suivant ne connaissent pas le même succès. Après la mort de sa femme décédée de consomption, il se plonge dans la spiritualité. En 1833, il crée une secte qu’il nomme néo-christianisme et arrête définitivement l’écriture en 1835. Sa famille le fait alors interner à l’hospice de Lafond où il plonge dans un oubli total et finit sa vie.

Oeuvres

Théâtre

  • 1826 : Rienzi, tribun de Rome
  • 1828 : L’Écrivain public avec Merville ; L’Espion avec Louis-Marie Fontan et Léon Halévy
  • 1829 : Le Fou (Drame) avec Antony Béraud et Alexis Decomberousse
  • 1830 : Françoise de Rimini